Foire aux questions

1- Quelle est la différence entre l’approche Davis pour l’autisme et les autres méthodes ?
2- Quels progrès pourrais-je constater après le programme ?
3- Comment ce programme a-t-il été développé ?
4- Est-il possible de faire un programme de Dyslexie ou de dyscalculie en même temps que celui de l’autisme ?
5- Ce programme peut-il aider des personnes qui ne sont pas autistes ?

 

1- Quelle est la différence entre l’approche Davis pour l’autisme et les autres méthodes ?

Ce n’est que très récemment que les chercheurs universitaires ont commencé à soupçonner l’importance de la conceptualisation du soi et du rôle que le soi joue dans le processus de pensée et de comportement fonctionnel des individus autistes. Les chercheurs affirment maintenant que le « soi » est l’un des sujets les plus importants dans la recherche sur l’autisme, mais les idées tirées de la recherche n’ont pas encore été utilisées pour développer de nouvelles démarches thérapeutiques pour l’autisme. La plupart des interventions thérapeutiques pour l’autisme se sont orientées plus directement sur la capacité de l’autiste d’entrer en communication avec d’autres, et reposent généralement sur l’enseignement de nouveaux comportements tels qu’encourager le contact visuel ou entraîner les capacités de conversation.
Le programme Davis est basé sur l’exploration explicite des concepts en rapport avec le soi et son développement.
P 197 L’autisme et les graines du changement Abigail Marshall & Ronald D. Davis ITV 2015

 

2- Quels progrès pourrais-je constater après le programme ?

Parce que chaque personne TSA progresse à son propre rythme et chemine différemment à travers les facettes des problèmes autistiques, il est impossible de prédire les résultats en détail. Toutefois, les personnes ayant suivi le programme commencent à participer pleinement à la vie.
Nous avons constaté :
– une meilleure gestion du stress
– une meilleure acceptation des changements
– un arrêt d’automutilation,
– une amélioration dans l’expression orale et dans la compréhension du langage oral (des expressions figurées), dans la compréhension des expressions faciales,
– une meilleure coordination des gestes et mouvements,
– une amélioration des rapports sociaux dans la famille,
– capable de se projeter dans l’avenir et d’accepter plus de responsabilités.

 

3- Comment ce programme a-t-il été développé ?

« Ron Davis développa son programme de l’autisme comme une extension et un prolongement de son travail antérieur et pionnier dans le domaine de la dyslexie. Bien qu’il n’y ait pas de relation directe entre l’autisme et la dyslexie, on a demandé à Ron Davis et à ses collègues de travailler avec des clients autistiques dès le tout début du programme de dyslexie. Comme le programme de dyslexie n’était pas destiné à l’autisme, la réussite avec les clients autistiques était sporadique et ne correspondait pas complètement à leurs besoins, mais ce programme fournissait un socle d’expériences sur lequel on pouvait construire quelque chose.

Les facilitantes Davis étaient confrontées à de nombreux clients qui se trouvaient sur le spectre de l’autisme. Certains ont dû être refusés, mais d’autres ont pu être aidés par le programme de dyslexie, et la base de connaissances s’en était ainsi accrue. »
Dans la première décennie du 21ème siècle, un noyau de facilitantes hautement motivées et expérimentées étaient prêtes à travailler. En 2007 le groupe définit les protocoles pour le programme de « l’Approche Davis de l’Autisme » Extrait de L’autisme et le graines du changement p 3-4

 

4- Est-il possible de faire un programme de Dyslexie ou de dyscalculie en même temps que celui de l’autisme ?

Pour que le programme de dyslexie ou dyscalculie porte réellement ses fruits il vaut mieux faire le programme de l’autisme en premier.

 

5- Ce programme peut-il aider des personnes qui ne sont pas autistes ?

Oui, ce programme est tout à fait approprié pour les personnes, de tout âge, non autistes qui ont du mal avec les relations sociales (se faire des amis, initier des relations sociales …) ou qui se sentent en décalage dans leur milieu professionnel ou privé.